Etape 1
Elle s’intéresse à la stabilité de la scapula et du contrôle moteur dans les premiers degrés d’abduction.
Le travail de la scapula s’effectue debout en position corrigée, c’est à dire avec un postions de départ réglé par le thérapeute : plus ou moins d’élévation, de postériorisation et entre 20 et 30° d’abduction.
Les exercices contient alors à faire une rotation ascendante (spinale) raison de 3 séries dee 20 répétitions deux foix par jour, la position est tenue 5 secondes
La résistance est au départ de 0,5 kg vers 1 kg
Le dispositif utilisé est celui des élastiques
Le travail de mobilité se déroule à partir d’une position d’abduction entre 0 et 45° du plan frontal.
Les exercices consistent à développer une rotation latérale et médiale en contraction isométrique, ainsi que d partir d’un rotation médiale vers la position neutre.
Les exercices sont imposés de 5 séries de 10 contractions tenues 5 secondes avec une résistance de 20 à 30% de la force isométrique maximale, et ce deux fois par jour. La progression se fait par augmentation des résistances des bandes élastiques (jeux de couleurs).
Remarque ak : la faible intensité des exercices associés à un volume élevé des répétions signifient que le gain de force pur est négligeable, le travail s’inscrit dans la recherche d’une capacité de force isométrique faible mais tenue dans le temps, c’est un travail d’endurance musculaire.
L’étape 2 :
Elle a pour objectif de renforcer la musculature postérieure, le travail scapulaire est conjoint au travail de la gléno-humérale :
La position de départ est corrigée par le thérapeute, le sujet effectue alors une rotation spinale de la scapula associée à une rotation latérale de la glénoïdale-humérale à partie de 45° d’abduction.
Les exercices sont répétés en 3 séries de 20 répétitions 1 à 2 fois par jour.
Une résistance élastique est appliquée sur le mouvement de la scapula et une autre sur la rotation à la recherche de 2 kg de force développée.
Remarque AK : cette rééducation est avant tout un coaching, le sujet doit pratiquer seul ses exercices compte tenu de la fréquence du travail. En dehors de l’aspect purement technique, le thérapeute doit passer une bonne partie de son temps à l’apprentissage et à l’engagement du patient. L’entretien motivationnel prend tout son sens dans ce genre d’approche et le succès de la rééducation en dépend fortement.
The treatment of multidirectional instability of the shoulder with a rehabilitation program: Part 1