Cette importante enquête (16 pages) avec un grand nombre de personnes interrogées (30 000) apporte des données épidémiologiques qui nous concernent, Sont traitées les limitations qui touchent le haut du corps, le bas du corps, le haut & le bas du corps. les limitations sont classées en 4 niveaux, de sans difficulté à ne peut pas du tout. Les aides techniques sont également classées par fonctions, Enfin les actes évalués portent sur les actes de la vie quotidienne et les actes instrumentaux de la vie quotidienne.
Cette étude qui apporte un éclairage essentiel, présente néanmoins certaines zones d’ombres. On peut regretter une approche encore trop médicale du handicap, avec la reprise du concept de Wood qui a montré ses insuffisances. En outre les 5 mouvements demandés pour affirmer une limitation physique du bas du corps vont vous laisser perplexe, de même que les 3 mouvements demandés pour affirmer une limitation physique du haut du corps. De la même manière le mélange des aides humaines et des aides techniques amènent un flou dans l’analyse des "situations de handicap". Ce même flou est retrouvé dans l’idée même "d’aide". De quoi s’agit il , D’aider à réaliser une action (notion d’outil, d’instrument), de compenser une déficience d’une fonction physique (notion de prothèse, d’orthèse), d’aménager l’environnement (notion de réduction des exigences de la tâche, de suppression des obstacles, de mise en place de facilitateurs).La classification des aides techniques selon la normes iso9999 qui s’est inspirée de la logique de la Classification Internationale du Fonctionnement (CIF) peut aider à s’y retrouver le maquis des "aides". Voici le lien du rapport n°27 de juin 2012 de la DRESS
