Les start-up et les Gafa sont des exemples sur cette pratique : tennis de table entre les bureaux, grands canapés, baby-foot et autres opportunités pour se relaxer entre deux moments de stress.
Méthode :
L’étude inclue 412 employés des services financiers des pays bas réparties sur 19 sites vont être inclues dans quatre groupes et deux variables : intervention de l’environnement physique (avec et sans IEP) et intervention de l’environnement social ( avec et sans IES).
groupe 1 : IEP+ IES +
groupe 2 : IEP+ IES –
groupe 3 : IEP- IES +
groupe 4 : IEP- IES – c’est le groupe contrôle qui n’a aucune intervention.
L’intervention social est issue de «l’interview motivationnelle», un style de conseil visant à renforcer la motivation intrinsèque du participant au changement de comportement en explorant et en résolvant ses problèmes, stress et autres incertitudes. Les entretiens de motivation sont organisés en groupe, cette forme présentant plusieurs avantages par rapport au conseil individuel (par exemple, le partage d’expériences, la rétroaction, le soutien).
les coût sont calculés en cumulant l’investissement en matériel et en temps divisé par le nombre d’employés. L’investissement matériel est en moyenne de 72€ par personne alors que l’investissement social est de 430€.
Critère d’évaluation
Les effets sont mesurés à 6 mois et à un an par le "Dutch Questionnaire on the Experience and Evaluation of Work", échelle étalonée de 0 à 100, un score faible indiquant une grande qualité de vie au travail.
Sont évalués également, les heures de travail effectives, la vitalité générale, les jours d’absences et la performance au travail.
92 participants ont été attribués au groupe d’intervention combiné, 118 au groupe d’intervention en environnement social, 96 au groupe d’intervention en environnement physique et 106 au groupe de contrôle.
Résultats : les statistiques montrent que la combinaison de l’intervention physique et social produit les meilleurs résultats sur la satisfaction, l’absentéisme et la performance au travail. Malgré tout, il n’y a pas de retour à hauteur de l’investissement pour l’employeur, le coût est toujours plus important que ce qu’il rapporte, même dans le cas d’un simple investissement physique.
L’étude comporte certaines limites. Premièrement, la généralisabilité des résultats peut être entravée par le fait que l’étude a été réalisée au sein d’une seule entreprise. Une autre limitation concerne le nombre de participants avec des données manquantes. Enfin, tous les effets et certaines mesures de coût ont été évalués à l’aide de questionnaires, qui ont pu induire un «biais de rappel».
Il est aussi regrettable que certains paramètres ne puissent pas être pris en compte dans cette étude :
– le turn over des employés n’est pas quelque chose de commun dans des services publiques, fussent il néerlandais, ce qui n’est pas le cas dans des emplois sous tension (c’est le cas de tous les tranches liées à l’informatique) ou la formation et le renouvellement du personnel peut couter très chère. Autant le conserver et le garder en lui proposant de bonnes conditions de travail.
-L’image associée à l’entreprise a un impact sur son activité mais ce facteur n’est pas non plus présent dans des services financiers de l’état don l’activité n’a pas de lien avec la notion de clientèle. La population est quand même un peu beaucoup captive. La aussi, les gains peuvent être considérables et ne peuvent pas être pris en compte dans cette étude.