Les niveaux périphériques d’IGF-1 augmentent rapidement chez l’homme en réponse à l’exercice physique et cette augmentation semble jouer un rôle essentiel dans la neurogenèse induite par l’exercice et l’amélioration de la mémoire.
Dans les études chez les personnes âgées, des études ont montrées que les taux sériques élevés d’IGF-1 étaient associés à de meilleures performances cognitives, tandis que chez les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs, les faibles niveaux d’IGF-1 étaient associés à des performances cognitives médiocres. L’hippocampe semblait être la cible principale de l’IGF-1.
Cette action ne pourraient être valable que dans un âge avancé : chez les rats âgés, les exercices aérobies (tapis roulant modéré) ont augmenté les taux d’IGF-1, BDNF (brain-derived neurotrophic factor) dans l’hippocampe et amélioré l’apprentissage spatial et la mémoire, mais cette action n’apparait pas chez les jeunes, montrant des différences liées au vieillissement.
La relation entre l’exercice physique, les performances cognitives et l’IGF-1 reste incertaine. Il semble que l’exercice physique améliore la fonction cognitive et régule les taux d’IGF-1, mais par différents mécanismes.
La revues s’intéresse donc à toutes les études qui ont relevé ce taux de IGF-1 comme marqueur dans les programmes d’exercices physiques pour vérifier l’hypothèse de cette relation.
Conclusion, il n’a pas été possible d’établir un protocole recommandé pour le type d’exercice, l’intensité ou la durée de l’exercice afin de promouvoir un gain optimal du taux de GF-1 circulant et une cognition accrue. Les programmes sont trop hétérogènes et parfois même peu explicités dans les études.
Ce que l’on peut dire c’est qu’un entraînement aérobie d’intensité modérée et un entraînement à résistance d’intensité modérée et élevée peuvent améliorer l’IGF-1, Baker et al le démontre dans leur étude de 2010 et le lien avec l’IGF-1 semble se confirmer.
Physical exercise, IGF-1 and cognition A systematic review of experimental studies in the elderly