Les patients sujets à l’asthme sont aujourd’hui sauf exceptions relativement à l’abri de crises graves qui les conduisent au delà du service des urgences en soins intensifs ou réanimation. L’asthme est désormais une maladie connue, les traitements ont évolué vers des dosages adaptés, l’éducation thérapeutique a progressé pour atteindre de manière plus efficace ces patients.
« Faire une crise d’asthme » jusqu’à être admis en réa serait le fait d’une non observance du traitement. Cette étude australienne a recensé les causes environnementales possibles de ces admissions.
 La principale serait la toxicomanie puis le faible niveau social.
Ce travail, par ailleurs éclairant sur ce que devrait identifier tout clinicien pour adapter ses soins aux patients, semble être à charge au sujet des drogues illicites. Il renforce néanmoins le principe du « care », le « prendre soin » qui doit nous animer à chaque instant.
Retenir que l’asthme n’est sans doute plus un problème majeur comme il a pu l’être à condition de suivre un (le) bon traitement.
Les conditions défavorisantes comme le statut social, le niveau d’éducation, les comportements addictifs doivent nous mettre en alerte pour élever notre niveau de prise en charge et développer des moyens supplémentaires de soins.

Abstract

Moghaddas, F., Smith, C., Pilcher, D., O’Hehir, R., Hew, M., and Dabscheck, E. (2016) Need for intensive care in patients admitted for asthma: Red flags from the social history. Respirology