Après la période de 7 semaines, 42 sujets (38%) ont repris leur travail à plein temps, 31 (28%) à temps partiel et 37 (34%) sont restés en arrêt.
Les participants qui ont repris le travail après la réhabilitation ont montré des réductions de leur douleur qui se sont maintenues à un an alors que ceux qui n’ont pas repris leur travail et qui avaient également une réduction significative de leur douleur à 7 semaines n’ont pas conservé ces bénéfices à un an.
En moyenne, les participants qui n’ont pas repris le travail ont perdu 46% des bénéfices acquis pendant le programme de rééducation. 77.5% des participants qui ont repris le travail sont parvenus à maintenir les bénéfices du traitement à un an.
Les participants ayant repris le travail sont 82% à indiquer que leur état de santé s’est amélioré depuis la sortie du centre contre 51% chez ceux qui n’ont pas repris le travail.
Le rapport entre le retour au travail et le maintien des bénéfices du traitement à un an reste significatif même en contrôlant les facteurs de confusion comme la sévérité de la douleur, l’amplitude réduite des cervicales, la dépression et le catastrophisme.
Conclusion des auteurs sans appel : le traitement des cervicalgies par fléau cervical doit donner la priorité à une reprise de travail précoce !
Pffffffffffff, je retourne faire la sieste…
Références
Macron E, El-Khomri M. 2017. The « I FEEL GOD » study : how to explain to people that they are going to work more and more until their mort because it’s good for health. Journal of the CAC, p40.
La vraie étude :
Sullivan M, Adams H, Thibault P, Moore E, Carriere JS, Larivière C. Return to work helps maintain treatment gains in the rehabilitation of whiplash injury. Pain. 2017 May;158(5):980-987. doi: 10.1097/j.pain.0000000000000871.