Il s’agissait de Clément Médrinal, Pierre Labeix, Yann Combret et Marc Beaumont.
Clément Médrinal a présenté un travail original à la fois sur la méthode et les paramètres d’évaluation peu couramment accessibles.
Le sujet était de savoir si l’addition d’une stimulation électrique fonctionnelle sur le quadriceps de patient BPCO pouvait améliorer la réponse cardio-vasculaire métabolique à l’effort sur cyclo ergomètre. Les paramètres de mesures étaient la VO2 et les adaptations métaboliques pendant la stimulation. L’autre grand mérite de ce travail était le groupe témoin, le groupe sham qui utilisait un placebo à savoir une stimulation infraliminaire (toutes les études en réhabilitation devraient se dérouler contre un groupe placebo).
Au final la dyspnée et la fatigue étaient similaire dans les deux groupes, la VO2 était augmentée ainsi que les lactates dans le groupe stimulation. Ces résultats seraient expliqués par le recrutement musculaire induit par la stimulation électrique.
Yann Combret a répondu à une question que finalement tout le monde se posait en se fiant à des a priori pour y répondre. C’est ce qui marque ce joli travail autour donc la question de savoir si le port du cartable modifiait la capacité respiratoire chez des enfants atteints de mucoviscidose.
Ils ont étudié les modifications de la CVF en fonction de la manière de porter le sac à dos (une épaule ou deux épaules) puis la réponse ventilatoire à la marche avec un sac à dos. Le sac pesait 12.5% du poids corporel.
Et oui tout cela a bien une incidence en particulier avec le port du cartable sur une seule épaule.
Au milieu de sujets pas toujours très réalistes ce travail français était le bienvenu.
Pierre Labeix a poursuivi son travail d’exploration de la VNI dans les séances de réentrainement à l’effort chez des patients extrêmement faibles. Si faible qu’ils ne peuvent pas réaliser d’exercice physique suffisant pour pouvoir progresser. L’aide apportée par la VNI est donc très importante pour développer un travail musculaire suffisant.
Marc Beaumont a présenté des résultats négatifs. Le débat n’a pas vraiment eu lieu faute de temps mais il ne nous a pas échappé que ce genre d’exposé est relativement rare bien qu’il soit source de beaucoup plus de réflexions que ceux présentant des résultats positifs.
Marc est arrivé à la conclusion que l’entraînement des muscles inspiratoires n’améliore ni la capacité physique ni la dyspnée pour un groupe de patient atteint de BPCO.
Ces résultats étaient surprenants car les présentations qui entouraient ce travail montraient l’inverse.