La pratique d’une activité aérobie a diminué de façon significative l’hyperréactivité bronchique et de façon modérée l’inflammation systémique. De plus, une amélioration significative de la qualité de vie et une diminution des exacerbations ont été observées dans le groupe intervention. Les comparaisons intragroupes (hanlala, méthodologiquement parlant, ce n’est pas terrible de faire ça) semblent démontrer que les effets de l’activité physique sur l’inflammation et les symptômes semblent être accentués chez les patients présentant une forte inflammation éosinophilique au départ et chez les asthmes mal contrôlés. Il n’y a néanmoins pas de différence entre les deux groupes sur ces derniers résultats (manque de puissance statistique ?).
Fait intéressant : sur 161 patients pouvant être inclus dans l’étude, 103 patients ont refusé de participer. Vu les bénéfices que l’activité physique peut apporter, c’est bien dommage… Ah croyance, quand tu nous tiens !
Article en libre accès ici : https://thorax.bmj.com/content/70/8/732.long