Cet essai intègre des personnes âgées fragiles et pré-fragiles assignées au hasard au groupe expérimental ( n = 15) ou au groupe témoin ( n = 15).
Les participants du premier groupe ont participé à 14 séances d’entraînement de 50 minutes chacune, deux fois par semaine. Lors de chaque séance d’entraînement, les participants ont joué à cinq des dix parties sélectionnées, avec deux tentatives à chaque partie.
Les participants du second groupe ont reçu des conseils généraux sur l’importance de l’activité physique. Tous les participants ont été évalués à trois reprises par un kinésithérapeute aveugle avant et après l’intervention et 30 jours après la fin de l’intervention.
Critères de jugement :
Faisabilité (score des participants aux jeux)
Acceptabilité (questionnaire de satisfaction du jeu)
Sécurité (événements indésirables au cours des séances d’entraînement)
et les résultats fonctionnels:
Contrôle postural (Mini-BESTest)
Démarche (évaluation de la marche fonctionnelle)
Cognition (Montreal Cognitive Assessment);
Humeur (GDS-15)
Peur de tomber (FES-I).
Résultats :
Les participants du groupe expérimental ont amélioré leurs scores dans les 10 jeux, ont indiqué qu’ils comprenaient et appréciaient les tâches des jeux.
Ils ont présenté peu d’événements indésirables.
Il y avait une amélioration significative de l’évaluation Mini-BEST et le test fonctionnel de la marche par rapport au groupe contrôle (p <0,05).
Commentaires AK
Mais malheureusement pas d’effet sur les capacités cognitives, l’humeur et la peur de tomber. Il est donc fort à parier que le peu d’effet positif ne soit pas transcrit sur le terrain par une amélioration de l’état de fragilité. Ceci n’a rien d’étonnant puisqu’il a été montré que si la prévention du stade préfragile ou stage fragile était efficiente, il est difficile voir impossible de revenir en arrière pour les personnes tombées dans la fragilité. L’intérêt de cette technique, puisqu’elle est faisable et bien acceptée serait plutôt de l’utiliser pour la prévention.