L’Hôpital National de Saint-Maurice vient d’ouvrir un Hôpital de jour gériatrique de soins de suite et rééducation au sein de son service Médecine et Réadaptation.
Cet Hôpital de jour gériatrique accueille des personnes âgées, habitant Saint-Maurice et les environs, pour :
– une rééducation en vue d’optimiser les capacités fonctionnelles de leurs membres supérieurs et inférieurs, ou de récupérer leur niveau de mobilité antérieur après un épisode médical, chirurgical, ou un accident.
– un bilan gériatrique ou un bilan mémoire permettant de dépister et de prévenir les pertes d’autonomie liées aux maladies fréquentes du grand âge, notamment la maladie d’Alzheimer.
Ces patients sont adressés à l’Hôpital de Jour par leur médecin traitant ou leur médecin référent.
Ils sont pris en charge par une équipe composée d’un gériatre et de rééducateurs spécialisés : kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthophonistes, psychologues, neuropsychologues, psychomotriciens.
Le suivi en hôpital de jour est une alternative à l’hospitalisation complète qui présente l’avantage de maintenir les patients à leur domicile lorsque cela est possible. Ils viennent en journée à l’Hôpital pour leurs rendez-vous puis rentrent chez eux.
Qu’est ce qu’un bilan gériatrique ?
Un bilan gériatrique comporte une évaluation des fonctions cardiaques, cognitives (mémoire, attention, langage, raisonnement, jugement, reconnaissance des objets), locomotrices (notamment le dépistage des troubles de l’équilibre), psychologiques, nutritionnelles et sociales.
Ce bilan est réalisé par un gériatre et des professionnels de la rééducation et de la réadaptation.
Il permet de mettre en œuvre des soins et des moyens techniques adaptés qui vont aboutir à une amélioration de l’état de santé et de l’autonomie du patient, ou dans le cas d’une pathologie dégénérative, au maintien de l’autonomie de la personne aussi longtemps que possible.
Profil type des patients de l’Hôpital de jour gériatrique
Les patients auxquels s’adressent ces différentes prises en charge sont âgés d’au moins 75 ans, et sont en perte d’autonomie en raison de polypathologies chroniques ou d’un épisode aigu. Leur état de santé est compatible avec leur maintien à domicile, mais leur perte d’autonomie pourrait déboucher sur une institutionnalisation (placement en maison de retraite, en maison médicalisée, ou en hospitalisation complète) que l’on recherche à repousser ou à éviter.