La composante mentale de l’asthme est connue. Peur de la crise, des conséquences, difficultés à compter sur ses capacités. Si les progrès des médicaments ont permis d’améliorer la qualité de vie des patients sur le plan symptomatique l’aspect comportementale manque de données fiables. Voici peut être une étude solide pour argumenter dans le sens d’un accompagnement spécifique de cette maladie.
Précisons au préalable qu’aux Etats Unis tout ce qui touche aux thérapies cognitivo-comportementales est beaucoup mieux pratiqué et considéré qu’en France.
Nous verrons que ce travail nous concerne de manière indirecte bien sur, mais surtout inversée.
L’objet d’étude était l’application de la méthode de pleine conscience avec un groupe de patients asthmatiques. Le groupe témoin avait des séances d’éducation thérapeutique centrée sur le mode de vie. Les fumeurs, comme d’habitude, étaient exclus.
Le suivi sur 12 mois conforte des résultats probants en termes de qualité de vie et de perception du stress. La dépendance au traitement ou au thérapeute ne semble pas intervenir puisque l’intervention n’était prolongée.
Curieusement le conflit d’intérêt n’est pas déclaré. Pourtant la thérapie pleine conscience a pour origine le même site que pour cette étude à savoir la Medical School de l’Université du Massachusetts. Le conflit d’intérêt n’a pas toujours un support financier il peut être aussi idéologique. Mais à leur décharge on peut penser qu’il est légitime de creuser un sillon et d’en chercher des preuves ; c’est leur topic après tout.
Quel intérêt pour les kinés ?
Nous disions que les conclusions étaient pour nous inversées. A moins d’aller se former à la méthode de pleine conscience dans les règles imposées nous pouvons d’emblée adopter l’attitude qui consisterai à ne pas rajouter du stress au stress, à ne pas avoir un effet nocebo. Ne pas sous estimer l’effet nocebo !
Ne pas stresser le patient, ne pas lui raconter nos a priori quant à sa maladie. Etre solide sur les connaissances à transmettre.
C’est ici que commence le premier niveau de l’éducation thérapeutique, avant même d’envisager de faire changer notre patient :ne pas le stresser.
Full text en accès libre puisque c’est l’article en focus en septembre 2012..
L’aspect psychologique dans la maladie respiratoire est un hot topic.
Précisons au préalable qu’aux Etats Unis tout ce qui touche aux thérapies cognitivo-comportementales est beaucoup mieux pratiqué et considéré qu’en France.
Nous verrons que ce travail nous concerne de manière indirecte bien sur, mais surtout inversée.
L’objet d’étude était l’application de la méthode de pleine conscience avec un groupe de patients asthmatiques. Le groupe témoin avait des séances d’éducation thérapeutique centrée sur le mode de vie. Les fumeurs, comme d’habitude, étaient exclus.
Le suivi sur 12 mois conforte des résultats probants en termes de qualité de vie et de perception du stress. La dépendance au traitement ou au thérapeute ne semble pas intervenir puisque l’intervention n’était prolongée.
Curieusement le conflit d’intérêt n’est pas déclaré. Pourtant la thérapie pleine conscience a pour origine le même site que pour cette étude à savoir la Medical School de l’Université du Massachusetts. Le conflit d’intérêt n’a pas toujours un support financier il peut être aussi idéologique. Mais à leur décharge on peut penser qu’il est légitime de creuser un sillon et d’en chercher des preuves ; c’est leur topic après tout.
Quel intérêt pour les kinés ?
Nous disions que les conclusions étaient pour nous inversées. A moins d’aller se former à la méthode de pleine conscience dans les règles imposées nous pouvons d’emblée adopter l’attitude qui consisterai à ne pas rajouter du stress au stress, à ne pas avoir un effet nocebo. Ne pas sous estimer l’effet nocebo !
Ne pas stresser le patient, ne pas lui raconter nos a priori quant à sa maladie. Etre solide sur les connaissances à transmettre.
C’est ici que commence le premier niveau de l’éducation thérapeutique, avant même d’envisager de faire changer notre patient :ne pas le stresser.
Full text en accès libre puisque c’est l’article en focus en septembre 2012..
L’aspect psychologique dans la maladie respiratoire est un hot topic.