La première étude (1) confirme l’existence d’un mouvement caudal de la moelle lors du SLR chez des sujets asymptomatiques (de l’ordre de 2,3mm par rapport à la position neutre). La seconde étude (2) compare les amplitudes des mouvements de la moelle lors d’un SLR unilatéral et d’un SLR bilatéral (de l’ordre de 4,6mm pour ce dernier mouvement).
Shacklock souligne deux points importants :
1/ Ces résultats semblent compatibles avec l’hypothèse selon laquelle un SLR ipsilatéral amène un relâchement de la tension dans la racine controlatérale par descente de la moelle dans le canal médullaire.
2/ Ces études montrent que l’on peut mesurer les mouvements longitudinaux de la moelle avec précision, de manière non invasive et surtout, que ces mesures sont reproductibles (Spearman > 0,99 pour la reproductibilité inter et intra-examinateur) : elles ouvrent une voie importante à des études chez des sujets pathologiques
Vivement la suite …
Références
Abstract ici
(2) Rade M, Könönen M, Vanninen R, Marttila J, Shacklock M, Kankaanpää M, Airaksinen O. 2014 young investigator award winner: In vivo magnetic resonance imaging measurement of spinal cord displacement in the thoracolumbar region of asymptomatic subjects: part 2: comparison between unilateral and bilateral straight leg raise tests. Spine (Phila Pa 1976). 2014 Jul 15;39(16):1294-300. doi: 10.1097/BRS.0000000000000264.
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