La neuro-plasticité varie en fonction des regions du cerveau

Le professeur Duffau et son équipe, à travers leurs travaux sur les gliomes de bas grade, ont mis en évidence des zones cérébrales ayant une plus grande capacité de compensation fonctionnelle (plasticité).

En plus de mettre à mal la théorie localisationniste du cerveau (cad une aire égale une fonction), par la mise en évidence que les fonctions et sous-fonctions cérébrales sont liés à des réseaux courts (au seins d’un même lobe), plus longs (entre les lobes ou les hémisphères) et avec les structures profondes de la base, qui varient en fonction des individus, le professeur DUFFAU et son équipe, nous montrent que la majorité des régions corticales ont une forte capacités à se réorganiser.

En revanche, les régions sensorimotrices primaires, les aires associatives unimodales et les structures profondes, formant essentiellement la connectivité associative et de projection, se caractérisent quant à elles par une faible neuro-plasticité.

Références bibliographiques :

Herbet, G., Lafargue, G., & Duffau, H. (2017). Un atlas du potentiel neuroplastique chez les patients cérébrolésés. médecine/sciences, 33(1), 84‑86.

Lien vers l’article

Herbet, G., Maheu, M., Costi, E., Lafargue, G., & Duffau, H. (2016). Mapping neuroplastic potential in brain-damaged patients. Brain, 139(3), 829‑844.

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