Cette note traite de la partie 1 qui concerne la terminologie, les définitions, l’examen clinique, l’histoire naturelle, l’arthrose fermoro-patellaire et des mesures de suivi.
Les auteurs de cette publication, tous experts du syndrome femoro-patellaire, ont donné différents avis qui font actuellement consensus.
L’article est en accès libre, mais vous nous livrons ici les points importants.
-Pour la terminologie, préférez utiliser le terme « douleur femoro-patellaire » (patellofemoral pain) qui est aussi synonyme de syndrome femoro-patellaire, de chondomalacie patellaire, de douleur antérieure de genou ou de « genou du coureur » (runner’s knee).
-Le critère majeur pour définir un SFP est une douleur autour ou derrière la patella qui est aggravée par au moins une activité qui contraint l’articulation femoro-patellaire avec le genou fléchi en charge (accroupissement, escaliers, course à pied etc…)
-Les personnes ayant une histoire de luxation ou subluxation représente un sous groupe du SFP.
-Le test le plus valable pour diagnostiquer un SFP est une douleur antérieure de genou induite par un mouvement de squat (un SFP est présent chez 80% des patients positifs à ce test).
-Le SFP est fréquent chez les jeunes adolescents, et sa prévalence est de 7 à 28%. Son incidence est de 9,2% (par an ? pour quelle population ?)
-L’arthrose femoro-patellaire est un sous groupe mésestimé des patients avec arthrose de genou.
-Une varitété de facteurs modifie la biomécanique et augmente le stress sur l’articulation femoro-patellaire, jusqu’à aboutir à de l’arthrose femoro-patellaire (mauvaise alignement patellaire, faiblesse musculaire, biomécanique anormale etc…)
-Les ligamentoplasties, qu’il s’agisse de DIDT ou KJ, augmentent le risque d’arthrose femoro-patellaire.
-La relation entre la structure anormale de l’articulation femoro-ptellaire et la douleur est floue.
-Le paquet graisseux infra-patellaire (Hoffa) est un tissu intracapsulaire et extrasynovial qui est hautement innervé et est une cause potentielle de SFP.
-Les caractéristiques cliniques de l’arthrose femoro-patellaire semblent différentes de l’arthrose femoro-tibiale.
-Un traitement multimodal (exercices thérapeutiques, éducation, thérapie manuelle et taping en autres) ou le port d’attelles peuvent améliorer les patients avec de l’arthrose femoro-patellaire.
-Peu d’outils de mesure de suivi spécifiques au SFP ont été développés. Une future étude Delphi permettra de préciser cela.
Pour ce qui est des interventions cliniques, une publication consensus a également été produite dont la référence se trouve en bas de note (en accès libre).