Une revue précédente les situait aux environs de 40% mais comportait des biais méthodologiques importants suivant les auteurs (2).
Cette nouvelle revue les situe à environ 53% des cas. On notera le choix fait par les auteurs de retenir des définitions et système de gradation des douleurs neuropathiques très larges à l’inclusion ce qui peut peut-être avoir un impact sur ce chiffre.
Pourquoi est-ce important ?
Vous avez le choix : voir le verre à moitié plein (50% des patients blessés médullaires n’ont pas de douleurs neuropathiques) ou le voir à moitié vide (50% en ont) (certains d’entre vous préféreront le voir entièrement vide après l’avoir bu) : il y a (peut-être) un "message positif" à retirer de ces études à savoir, qu’une fois de plus, "nociception du système de conduction des informations" n’est pas obligatoirement égal à "douleur".
Références
(2) Margot-Duclot, A., Tournebise, H., Ventura, M., Fattal, C. (2009). What are the risk factors of occurence and chronicity of neuropathic pain in spinal cord injury patients? Ann Phys Rehabil Med 52, 111–123.