Les patients avaient fait partie d’un programme de rééducation multimodal individualisé de 36 séances de 2h sur une période de 24 semaines (écoles du dos, exercices, mobilisations, exercices thérapeutiques, programme de re-entrainement cardiovasculaire…).
L’analyse statistique montre, qu’un score élevé au Neck Disability Index, qu’une forte intensité de douleur dans les membres supérieurs, qu’une faible intensité de douleur au niveau cervical, et une histoire de traumatisme, semblent diminuer la probabilité de bien répondre au traitement.
A l’opposé, un âge avancé, la présence de maux de tête ou de lombalgie, et des symptômes de dépression faibles semblent augmenter la probabilité de réussite du traitement.
L’absence de groupe contrôle ne permet pas de déterminer si les effets observés sont réellement dus à l’intervention. Les auteurs parlent aussi du fait que l’étude d’autres variables aurait pu être pertinente à analyser. Déterminer des sous-groupes de patients pourrait aussi permettre de mieux cibler les facteurs pronostics.
Référence
De Pauw R, Kregel J, De Blaiser C, Van Akeleyen J, Logghe T, Danneels
L, Cagnie B, Identifying prognostic factors predicting outcome in patients with chronic neck pain after multimodal treatment: a retrospective study, Manual Therapy (2015)
