Cette enquête menée auprès de nos confrères britanniques nous éclaire sur leur comportement face à des patients lombalgiques soufrant d’un syndrome de la queue de cheval avec troubles intermittents de la marche.
Première remarque: ne pas s’abandonner aveuglément à l’imagerie.
Sa relation avec la clinique n’étant pas assez solide, la mise en évidence d’un canal lombal étroit ne saurait suffire.
Une reconnaissance clinique est donc nécessaire.
Sa caractéristique essentielle: l’aggravation des symptômes à la marche et leur amélioration en position assise ou à la mise en flexion lombale.
Éviter l’extension du rachis lombal
Le traitement kinésithérapique est basé sur l’éducation, les exercices et les aides techniques de marche.
Les exercices étant avant tout orientés vers la flexion, la stabilisation lombale et les performances physiques globales.
Note: aucune recommandation basée sur des preuves n’étaye encore ce type de prise en charge pourtant unanimement évoqué dans la littérature.
Source: Christine M Comer et al. Assessment and management of neurogenic claudication associated with lumbar spinal stenosis in a UK primary care musculoskeletal service: a survey of current practice among physiotherapists. BMC Musculoskeletal Disorders 2009, 10:121
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Complément d’information: questionnaire
Article soumis le 15/12/09. Accepté par le comité éditorial le 15/12/09