L’étude menée par John Magel de l’université de Utah, états unis, montre que les comportements d’errance peuvent couter cher, car il existe une corrélation entre l’errance et le taux d’intervention médicale et chirurgicale (infiltration, chirurgie lombaire, imagerie).
Considérant un nombre de consultation identiques en kinésithérapie, que ce sont dans un suivi continu ou en errance , l’étude compilent les données médicales qui en découlent et les comptes ne sont pas les mêmes :
On passe d’une facture de 1737 $ (IC : 1602–1871) pour un suivi kiné continu à 2577 $ (IC 2008–3145) lorsque celui-ci s’inscrit dans le changement. L’explication proposée est qu’une alliance thérapeutique forte (donc suivie) aurait un impact positif et au contraire, les changements de thérapeutes ou de thérapies diffuseraient des messages contradictoires qui auraient pour conséquence d’aggraver la maladie.
On connaissait l’errance médicale, voici l’errance rééducative. La première est favorisée dans les cas de diagnostic rare, mais la seconde peut affecter un nombre important de personnes au vue du sujet de l’étude : les lombalgies.
La critique de l’article réside dans le fait qu’il est difficile d’affirmer sans erreur la relation de causalité entre les deux éléments. Seule la corrélation a été démontrée.