159 individus ont été randomisés en 6 groupes de 25 à 29 personnes :
– Groupe 1 : TENS actif + attentes de bénéfices positives
– Groupe 2 : TENS placebo + attentes de bénéfices positives
– Groupe 3 : TENS actif + attentes négatives
– Groupe 4 : TENS placebo + attentes négatives
– Groupe 5 : TENS actif + attentes neutres
– Groupe 6 : TENS placebo + attentes neutres
Les attentes étaient simplement générées par des tournures de phrase comme :
“TENS is very effective to promote pain relief in general and we hope to reduce your perception about mechanically induced pain.”
“TENS is ineffective to promote pain relief and we hope that your mechanically induced pain perception increases temporarily.”
“TENS is effective for provide relief of some types of pain, but has yet unknown effect on the perception of mechanically induced pain.”
Les mesures utilisées étaient : les seuils de pression douloureux (PPT) (algométrie à deux endroits de stimulation du TENS), la douleur perçue par le sujet lors des PPTs (échelle numérique), évaluation de l’anxiété par questionnaire (State Trait Anxiety Inventory (STAI)).
Résultats : seuls les groupes 1 et 5 ont montré une hypoalgésie significative entre le pré- et le post- traitement (vis-à-vis des PPTs et de l’intensité de la douleur perçue). Par conséquent, l’utilisation d’un TENS (actif) associé à une attente de bénéfices négative (ici manipulée par les auteurs) ne fonctionne pas pour créer un effet antalgique.
Dans la vidéo ci-dessous, nous laissons le soin au lecteur de repérer les différents éléments de communication qui pourraient amener le futur utilisateur à attendre des effets bénéfiques de ce type d’appareil.
Simplement parce qu’on pourrait remplacer le mot « TENS » par « technique XXX » ou mieux, « méthode bidule-chouette » (je rappelle que ce terme est désormais copyrighté !) ?
Références