Mais il ne peut les faire traverser que l’un après l’autre.
Coincé par ce dilemme il ne sait quoi faire.
C’est à cette question, sauce kiné, que j’ai décidé de trouver réponse.
Je m’explique :
Prenons le cas qui m’a conduit à me dire « STOP J’ARRÊTE, et je cherche une solution ».
Le patient arrive à son 1er rendez-vous avec une ordonnance « rééducation de lombalgie ».
Au cours du bilan, la douleur fessière, majorée par la station assise et qui réapparaît à la flexion/adduction de hanche me laisse supposer que le muscle piriforme puisse avoir un lien avec la symptomatologie.
Vous vous souvenez du paysan du début du texte… nous sommes face à ce même dilemme :
Soit je note « rééducation lombaire et de hanche » sur l’ordonnance. Je cote AMS 9,5 et je soigne mon patient. Mais je ne respecte pas l’ordonnance du médecin.
Soit je ne touche pas l’ordonnance, je cote AMS 9,5 et je soigne mon patient. Mais je ne respecte pas la convention.
Soit je cote AMS 7,5, je ne touche pas l’ordonnance et je ne traite pas la hanche. Mais je ne respecte pas le code de déontologie.
Alors, le loup, la chèvre ou le chou ?
J’ai commencé par prendre rendez-vous auprès de la déléguée NGAP, puis du Médecin chef de notre CPAM. Ces 2 rendez-vous sont passés, j’ai rendez-vous avec notre président de l’ordre le 5 mai prochain pour lui poser la même question.
Je solliciterai le conseil de l’ordre des médecins ensuite.
Et si je n’ai pas réponse j’irai à l’ARS etc etc.
Je tiens absolument à trouver une réponse puisque j’ai promis d’afficher les différentes réponses dans ma salle d’attente et de communiquer sur les solutions que l’on me donnera.
Si vous êtes intéressé par le suivi de cette affaire n’hésitez pas à me le faire savoir, je peux vous tenir informé des avancées.