La Fin du monde et autres balivernes (16). Comprendre la science. Identifier la pseudo-science
Pour clarifier le sens de cette série et pour bien comprendre nos objectifs nous changeons le titre.
D’abord intitulée « La Fin du monde et autres balivernes » nous modifions le titre pour mieux approfondir le volet science aux dépends du charlatanisme qui nous a fait sourire mais il était temps d’entrer dans le vif du sujet.
Le titre de la série sera « Comprendre la science. Identifier la pseudo-science ».

Le contenu sera tourné vers différents aspects de la science et de la recherche scientifique. Les voies d’accès passeront de temps à autre par les sentiers de la pseudo-science et nous verrons que la kinésithérapie française prend des risques. Il ne faudrait pas imaginer que la pseudo- science se résume aux anecdotes que nous avons citées dans la première partie (homéopathie, fasciathérapie, fleur de Bach, etc…).
La pseudo-science, nous essayerons de l’expliquer au fil des prochaines notes, devient apparente lorsqu’on fait semblant de faire la science, quand on parle de science sans comprendre, au moment où on fait de la science sans respecter les règles. Ce dernier point a été abordé à propos de l’effet gold.
Prenons deux minutes pour bien réaliser ce principe. La recherche clinique en France et dans le domaine de la kinésithérapie revêt tout les aspects ; on part du pire en passant par du bon, rarement le meilleur. Le problème vient du fait que le pire non seulement n’est pas identifié mais encore il est présenté comme gold standard, repris dans des congrès, des revues, indexé dans des bases de données. Cette pseudo-kinésithérapie (minoritaire) se retrouve gravée dans le marbre.
Cette insuffisance devient alors suffisante aux yeux de la majorité.