La ventilation non invasive (VNI) peut améliorer les gaz du sang artériel, mais peut nuire au sommeil. Cette étude a procédé à une évaluation de la structure du sommeil et des gaz du sang avant et pendant l’application d’une ventilation non invasive (VNI) chez des patients insuffisants respiratoires restrictifs présentant des troubles ventilatoires restrictifs .
Méthodologie: Etude rétrospective de cohorte.
Laboratoire du sommeil de Saint-Luc Hôpital Universitaire (Belgique).
Examen des dossiers de tous les patients avec une prédominance des troubles restrictive et une insuffisance respiratoire observée entre 1987 et 2008 et évalué avec une polysomnographie de base (PSG) et une PSG sous VNI
Résultats: Soixante patients âgés (moyenne ± SD) 48 ± 20 années, avec une capacité pulmonaire totale de 57 ± 20% de la valeur prédite, PaO2 de 62 ± 16 mm Hg et la PaCO2 de 54 ± 10 mm Hg, ont été inclus .
L’insuffisance ventilatoire hypercapnique en raison des troubles restrictifs affecte profondément la qualité du sommeil.
La VNI améliore non seulement les gaz du sang, mais aussi l’architecture du sommeil.
Commentaires:
Notons que le premier auteur est un physiothérapeute.