Elle apporte, suite à de nombreux auteurs, Mourey, O.Saint Jean, Dreumont, Brown, Fried… sa vision sur la fragilité, la préfragilité, la robustesse, la dépendance. etc.en lien avec le cancer. Vous trouverez des supports physio-pathologiques et des schémas pédagogiques (pp 22-27). Ensuite dans les annexes, vous verrez de nombreuses évaluations : un chiffrage des 5 critères de Fried (différents de ceux de Brown), le Short Physical Performance Battery (SPPB), les tests de vision (important, à ce sujet lire l’article de France Mourey sur la rééducation basse vision dans Kinésithérapie, La Revue), le Clinical Dementia Rating Scale (CDR), l’échelle de dépression de Raskin, le Pepper Assessment Tool For Disability, le ADL, le IADL, le MMSE, le MNA, et bien d’autres. Tout ceci reprend peu ou prou les items de l’EGS (évaluation gériatrique standardisée), ou de l’équivalent anglo-saxon le CGA : Comprehensive Geriatric Assessment).
A noter que les 5 critères de Fried sur la fragilité sont uniquement fonctionnels. Pour rappel ce sont :
– la baisse de la force musculaire
– la perte de poids excessive
– l’épuisement
– le ralentissement de la marche
– la baisse des activités physiques.
Ne sont donc pas évoquées l’approche médicale (polypathologies), l’approche cognitive, l’approche psychologique, l’approche socio-environnementale.
Au niveau des centres SSR, des EPHAD, ce repérage des personnes fragiles peut justifier la prise en charge particulière pour éviter et retarder le glissement du stade pré-fragile au stade de la dépendance. Ces critères chiffrés de fragilité sont un élément complémentaire pour cerner la notion de "personnes âgées".
Le kinésithérapeute se doit de participer à cette évaluation et présenter son diagnostic via les nombreux outils ici mis à sa disposition.
En exergue cette citation d’Edgar Keret « Notre fragilité est ce qui nous rend uniques »
.Bonne lecture