Il est décédé à l’âge de 89 ans, à Bain de Bretagne, près de la Normandie où il va reposer.
Né au Caire et venu en France ensuite, sa vie a été profondément marquée par la kinésithérapie. Diplômé de l’école d’Assas, il exerça brièvement en libéral avant de de passer à l’INK (institut National de la Kinésithérapie)son diplôme de MCMK (Moniteur Cadre en Masso-Kinésithérapie) . Après avoir occupé la fonction de kinésithérapeute Chef à Saint Hilaire du Harcouët, il fut appeler à diriger l’école de kinésithérapie de Rennes. Sa passion était contagieuse : sa femme l’accompagnait , sa fille Christine était MCMK aussi, son fils Thierry MK, et ses amis faisaient partie, plus souvent prou que peu, des gens de l’art masso-kinésithérapique.
Son engagement faisait feu de tout bois : ancien président du syndicat des directeurs d’école, membre du comité de publication des Annales de Kinésithérapie, auteur avec François Plas des 2 tomes de "Kinésithérapie active" dans la collection des monographies de Bois Larris. Il aimait d’ailleurs le titre de Docteur Honoris Causa de Bois Larris, décerné par Eric Viel. Il était bien évidemment membre de La "Société Française de Kinésithérapie".
Avec sa vitalité débordante, il a accompagné, suivi et souvent précédé les transformations de la profession. A Rennes il invite les confrères européens : Leduc, Ruperti (les collègues néozélandais, américains ou australiens étaient encore trop loin). Il lance les conférences kiné post scolaires, il créé Rennes Vidéo Médicale, appartenant ainsi aux pionniers de l’audio-visuel dans le domaine de la rééducation. Puis avec les compétences informatiques de son fils Thierry, il innove le premier dans l’internet avec Kinémedia, le seul site de kinésithérapie en France, bientôt remplacé par Physiorama. Les CD, puis les DVD jalonnaient cette aventure. Même en retraite, il continuait à suivre les actualités de la profession, chattant sur les forums et autres blogs.
Toute notre sympathie va à son épouse Micheline, à ses 3 enfants Thierry, Dominique et Christine. à ses petits enfants, à ses arrière petits enfants, dans ces moments douloureux où la mort vous prive d’un compagnon qui vous a défriché une partie de la route faite ensemble