Le faible effectif et l’absence de sham training pour le groupe contrôle réduisent la puissance des résultats. Cette étude était montée d’abord sur des critères de faisabilité.
De plus grands effectifs pourront déterminer des facteurs prédictifs pour sélectionner les sujets ; un entraînement ne peut pas être proposé en systématique.
Non appariés pour le genre les sujets n’ont pas révélé de différence dans les résultats comme on le retrouve dans la littérature.
Applications pratiques
Les physiothérapeutes seront de plus en plus impliqués dans la prise en charge des patients souffrant de troubles métaboliques comme l’obésité. L’entraînement en endurance isocapnique des muscles respiratoires représente une possibilité de traitement. Faute de preuves suffisantes, il n’est pas recommandé. Il appartient à chaque physiothérapeute qui serait équipé de conduire son traitement dans une perspective de recherche.
D’autres travaux en cours de publication ont obtenu des résultats similaires.
Comme l’ont souligné les auteurs, ce type de traitement comme bien d’autres d’ailleurs ne peut pas être proposé de manière systématique. Il faut cibler le patient et partir d’une évaluation de base solide.