Ben non, encore raté!

Il y a déjà maintenant près de 10 ans, après avoir gagné un concours de circonstance, je me retrouvais dans une quelconque banlieue Parisienne pour une formation de 3 jours avec comme objectif apprendre a poser des bandes colorées adhésives dites thérapeutiques.
Admettons.

La premiere justification de l’efficacité de ce procédé était de nous montrer l’image d’un biathlète victorieux coupant la ligne d’arrivée en nous assurant qu’il était couvert de ces dites bandes sous sa combinaison.
Admettons.

Puis vint la justification de la capacité inibitrices au niveau musculaire de ces dernières et ce par l’expérience en nous montrant de manière implacable, qu’après avoir passé 5 bonnes minutes ( le temps de découpe et de pose sur les ischions jambiers ) penché vers l’avant, ma personne ainsi que l’ensemble des stagiaires augmentions notre distance doigt sol.
Admettons.

Nous aurions pu nous arrêter dans ce concours de sophismes qui remportait son petit succès sur l’ensemble de l’auditoire quand l’argument massue fut dégainé: la chromothérapie; mais si vous savez le fait que la couleur choisie fasse vibrer différemment la cellule qui est en dessous: Inflammation couleur froide ( bleu) besoin de plus de performance couleur chaude (rose), logique quoi.
(Si vous êtes désireux de mieux comprendre la chromothérapie vous avez ceci ou cela.)

D’après les échos que j’ai pu avoir à l’époque, le discours avait changé quelques mois après, le choix de couleurs était alors justifié par l’impact psychologique qu’elles pouvaient provoquer.

Et bien figurez vous que tout ceci a fait l’objet d’une étude (siii!) qui se trouve ici en accès libre .

Je vous propose de retrouver une analyse de cette dernière sur le site suivant .

Un jour, peut être, je vous raconterais la formidable histoire des petites bandes collantes en croisillon de la taille d’un timbre…