L’accès direct pour la kinésithérapie française est un des objectifs de développement de la profession.

William Boissonnault a été interviewé par l’Association des kinésithérapeutes OMT-France sur ce sujet au mois de mars 2013. L’accès direct pour les kinésithérapeutes réduit les coûts de santé et est sûre pour les patients. La satisfaction des patients, des médecins et des kinésithérapeutes est améliorée.
Voir l’interview sur ce lien vers le site d’OMT-France.

Pour obtenir l’accès direct, il faut que les kinésithérapeutes soient capables de réadresser le patient en cas de doute sur des pathologies graves ou pour des examens complémentaires. Ces compétences sont à développer pour les kinésithérapeutes si ils souhaitent prétendre à l’accès direct. Cela s’appelle le "Triage" ou l’art de savoir réadresser le patient…Cette compétence s’acquiert par la formation.

En France, il est nécessaire de s’accorder sur une stratégie cohérente car l’Ordre défend le titre de kiné-ostéo pour obtenir l’accès direct. Cela se traduit par le fait de demander à exercer une autre profession que la sienne pour obtenir cette qualification. Aucun pays dans le monde ne comprend cette position.

Le Ministère de la Santé à la recherche d’économie devrait penser à organiser cette transition. Est-ce que le lobby médical comprendra que tout le monde sera gagnant ? A nous de convaincre en étant cohérent avec nous-même et de laisser le lobby ostéopathique cultiver son petit jardin.

Pour l’anecdote, à noter qu’au Japon, les patients doivent voir leur médecin avant d’aller voir un kiné. Il prend la tension artérielle et fait un examen sommaire pour évaluer si le patient est apte à aller chez le kiné. Cela génère des coûts systématiques et une manière de garantir une activité lucrative. Mais en terme de Santé Publique ? Sommes-nous au XXIé siècle ou à l’époque des baronnies ?

Pour en savoir plus sur les sujet sur ActuKiné :

Accès direct: Un sommet mondial pour en parler
ou
Accès direct : le compte-rendu du sommet mondial de Washington sous forme d’interview

A noter qu’aucun représentant français au sein de la WCPT n’était présent à ce sommet où les références bibliographiques et les expériences de chaque pays ont été échangés.

1er bilan de l’accès direct aux Pays-Bas

Accès direct : évaluation des implications pour la profession

William Boissonnault une personne ressource pour l’accès direct en Kinésithérapie

Accès direct en physiothérapie/kinésithérapie : état des lieux en Europe