Voici un communiqué de presse de la HAS
Réunion de lancement du projet Européen EUNetPaS coordonné par la Haute Autorité de Santé les 28 et 29 février à Utrecht aux Pays-Bas
La Haute Autorité de Santé va coordonner le projet EUNetPaS (European Union Network for patient Safety), projet financé par la Commission européenne, dont le but est d’améliorer la sécurité des soins autour du patient.
Le réseau européen pour la sécurité des patients, EUNetPaS, doit être lancé les 28 et 29 février 2008 à Utrecht aux Pays-Bas en présence du Pr Laurent Degos, Président de la Haute Autorité de Santé. Son objectif est d’améliorer la qualité des services de santé dans les 27 pays membres de l’Union, en réduisant notamment les erreurs médicales.
Coordonné par la Haute Autorité de Santé, EUNetPaS réunit des représentants de la communauté médicale européenne (médecins, infirmiers, pharmaciens, gestionnaires d’établissements de santé, associations de patients, etc.) et des partenaires institutionnels impliqués dans la sécurité du patient dans les pays de l’Union Européenne (membres des organisations nationales compétentes en la matière et des ministères de la Santé des États membres).
Ce projet permettra d’échanger des informations et de mettre en commun la réflexion conduite dans les différents Etats de l’Union pour améliorer la qualité des soins.
À terme, il s’agit de diminuer le nombre d’erreurs médicales, de diagnostic ou de traitement, et in fine, le gaspillage des ressources par l’échange de bonnes pratiques et le développement d’outils efficaces.
Dans un premier temps, EUNetPaS a pour axe de travail l’amélioration de la qualité des prescriptions et des usages médicamenteux. Entre trois et cinq hôpitaux pilotes seront choisis dans une quinzaine de pays pour expérimenter des outils mis au point par le réseau.
Une des principales missions d’EUNetPaS sera également de développer la culture de la sécurité des soins chez les professionnels de santé, en se penchant notamment sur leur formation. Un programme type doit ainsi être produit et testé dans les facultés de médecine et les écoles d’infirmiers de plusieurs pays membres.
De plus, une base de données doit aussi être créée pour recenser les différents systèmes de recueil d’incidents liés à des traitements ou à une mauvaise organisation des soins. Ce dispositif devrait aider à la mise au point d’un système d’alerte, en cas d’apparition d’effets indésirables graves liés au traitement d’un patient ou, au contraire, de solutions particulièrement efficaces permettant de les limiter. Enfin, des outils et des indicateurs communs doivent être développés pour évaluer le degré de culture de sécurité des soins.
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