-l’équilibre stable dans la station debout
-les réactions posturales à une stimulation de déséquilibre extérieure
-l’anticipation des ajustements posturaux
-l’équilibre dynamique.
La présence de cette instabilité posturale est une caractéristique de la maladie de parkinson, multipliant le risque de chute jusqu’à 9 fois par rapport à une population saine.
La revue systématique porte son attention sur le type d’exercices pratiqués à travers les études cliniques randomisées.
Elle gardent en analyse 22 études de bonne qualité méthodologique (les scores PEDRO évoluent entre 5 et 8), des 56 études éligibles identifiées préalablement.
Les résultats se présentent ainsi :
Les exercices spécifiques d’équilibre
Bien que penchant du coté de leur efficacité clinique, les données restent insuffisantes pour affirmer un effet statistiquement significatif (différence des moyennes : 0,43 ; IC[-0,10 ; 0,96]). L’effet se situe sans doute dans la même taille que la catégorie suivante.
Les exercices à composante d’équilibre
Ce sont des activités comme la danse ou le taiChiChuan. Elles ont un effet clinique positif avéré (différence des moyennes : 0,43 ; IC[0,21 ; 0,66])
Les exercices non spécifiques de l’équilibre
Les activités aérobie ou de renforcement musculaire semblent n’avoir aucune influence sur l’instabilité posturale, seule une étude sur la marche et le yoga font pencher la balance positivement (différence des moyennes : 0,09 ; IC[-0,22 ; 0,40])
Les exercices multi-composants à domicile
Ils n’ont pas d’effets sur l’instabilité posturale (différence des moyennes : 0,02 ; IC[-0,20 ; 0,25])
L’étude recommande vivement l’intégration des exercices spécifiques ou à composante d’équilibre dans les programmes de rééducation de la maladie de parkinson, au détriment des exercices de renforcement musculaire ou de la simple marche, qui n’apportent pas de preuve de leur efficacité dans la prévention des chutes.
L’article est en accès libre :
http://journals.lww.com/jnpt/Fulltext/2016/01000/Effects_of_Exercise_Therapy_on_Postural.2.aspx