« Physiotherapy in motion », de l’Australian Physiotherapy Association, informe les praticiens de 5 éléments importants à connaitre dans la prise en charge des patients porteurs de la maladie de Parkinson :
1- Au stade précoce de la maladie, les exercices aérobies réguliers et de haute intensité améliorent la forme physique et optimisent la santé du cerveau.
Un entraînement sur tapis roulant de haute intensité à 80–85 % de la fréquence cardiaque maximale (30 minutes, trois fois par semaine pendant six mois), ralentit la progression des symptômes moteurs plus qu’une intensité modérée (van der Kolk 2019).
2. L’entraînement de l’équilibre devrait être complexe et difficile pour des effets optimaux.
La recherche suggère que des programmes d’entraînement à l’équilibre très difficiles dispensés deux à trois fois par semaine pendant 10 semaines peuvent entraîner une amélioration de l’équilibre (Sparrow 2016, Conradsson 2017), mais sans entretien, ces gains peuvent être perdus dans les six mois.
3. La physiothérapie pour le freezing de la marche devrait être éclairée par l’évaluation de plusieurs facteurs.
le freezing peut être déclenché par des difficultés motrices, cognitives ou émotionnelles seules ou en combinaison (Ehgoetz Martens 2018). L’évaluation de la physiothérapie du freezing devrait inclure le nouveau questionnaire (Nieuwboer 2009), le questionnaire sur la caractérisation du blocage de la marche (Ehgoetz Martens 2018) et l’observation pendant les conditions de déclenchement du freezing (Ziegler 2014) pour identifier la gravité, la fréquence et la durée du freezing.
4. Les chutes peuvent être évitées grâce à des exercices prescrits de façon appropriée chez les personnes atteintes de MP légère à modérée.
Une revue systématique a montré que l’exercice réduit de 60% la fréquence des chutes de DP (Shen 2016). Cependant, une étude détaillée des ECR indique que lorsque l’exercice est semi-supervisé, les chutes sont réduites chez les personnes atteintes d’une forme plus bénigne (c.-à-d., Risque de chute faible à modéré), mais sont augmentées chez celles atteintes d’une maladie plus avancée (c.-à-d. risque de chute élevé) (Chivers-Seymour 2019, Canning 2015). une approche multidisciplinaire soigneusement surveillée, comprenant un examen médical et des niveaux plus élevés de supervision de l’exercice sont donc nécessaire quand le risque de chute est important.
5. La fonction des membres supérieurs peut être améliorée grâce à l’exercice correctement prescrit.
L’écriture manuscrite (Nackaerts 2016) et de la dextérité s’améliorent (Vanbellingen 2017) après 4 à 6 semaines de formation intensive chez les personnes atteintes de MP (30 minutes, quatre à cinq jours par semaine). Il y a un effet spécifique à la tâche des interventions. l’exercice à faible dose semble avoir moins d’avantages (Allen 2017, Fernandez-Gonzalez 2019).
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