D’après l’étude de Tamaki and al. à paraitre dans le Journal of Neuroscience, il semblerait que les mécanismes de consolidation de la mémoire motrice, ici mesurés par l’apprentissage d’une série de mouvement des doigts, sa vitesse et la vélocité d’exécution soient associés avec des changements d’oscillations dans les ondes cérébrales fast-sigma et delta dans l’aire motrice complémentaire (Supplementary Motor Area (région supéro-médiane du cerveau)).
Ces modifications oscillatoires se déroulent durant la phase « slow-wave » du sommeil. Les ondes deltas modifiant les connexions entre la SMA et les autres aires du cortex tandis que les fast-sigma provoquent des changements à l’intérieur même de la SMA.
Pourquoi durant le sommeil ?
Probablement car la consolidation de l’apprentissage demande beaucoup d’énergie au cerveau et évidemment pendant votre dodo il y’a beaucoup moins de distractions et d’afférences dérangeantes.
Moralité, si vos patients ont des difficultés à réaliser les exercices demandés, proposez leur une petite sieste…
Adapté de l’article « How Sleep Helps Brain Learn Motor Task » paru sur le site Neurosciencenews.com