Méthode :
Deux auteurs ont examiné les résultats et extrait les données. Le risque de biais a été évalué à l’aide des critères de Cochrane. Les informations de base et les protocoles de traitement ont également été extraits.
Le niveau de preuve de chaque étude et la force de la conclusion concernant la douleur et l’invalidité ont été déterminés.
Au total, 20 études portant sur 693 patients ont été incluses.
D’un point de vue technique, 9 essais portaient sur la mobilisation en glissement apophysaire soutenue, 3 sur la mobilisation de la colonne vertébrale associé au mouvement des membres inférieurs et 7 sur la mobilisation des membres inférieurs.
Les résultats ont montré que les techniques de Mulligan peuvent réduire la douleur et l’invalidité et augmenter l’amplitude de mouvement chez les patients souffrant de lombalgie.
Cependant, la puissance de la conclusion concernant la douleur et l’invalidité était modérée.
Dans cette revue, huit études ont été classées comme présentant un faible risque de biais, tandis que 12 études présentaient un risque élevé de biais. L’analyse du niveau de preuve a révélé que 17 études étaient classées comme niveau de preuve B, tandis que trois études étaient classées comme niveau de preuve A2.
Conclusion des auteurs : Les preuves actuelles ne permettent pas de démontrer des façon formelle les avantages des techniques de Mulligan sur la douleur, l’invalidité et l’amplitude de mouvement chez les patients souffrant de douleurs lombaires.
Commentaire AK.
post réalisé à partir du seul résumé, donc pas plus d’information sur le traitement des données. Il n’y a pas de méta-analyse, donc difficile de juger de la pertinence scientifique de cet article, à prendre avec précaution.