A nouveau une publication au sujet des exacerbations de BPCO. Cette fois l’équipe est française et le sujet est la survie post exacerbation:68 hôpitaux, 1750 patients collectés pour constater que 45% d’entre eux décèdent pendant le suivi. A retenir les signes précurseurs de l’évolution, à relativiser bien sur, ce sont des estimations statistiques: BMI bas, utilisation des muscles respiratoires accessoires, œdème des membres pelviens, hospitalisation répétées. Les traitements à privilégier sont déduits directement: développer le renforcement des muscles respiratoires, s’intéresser au statut veineux, réhabilitation précoce en période d’exacerbation, réfléchir avant de stigmatiser un surpoids.
Prévenir les complications, anticiper l’aggravation, c’est un hot topic. L’étude des suisses se penchent donc sur la valeur prédictive de deux tests de terrains. L’article est libre d’accès, profitez en.
Un nouvelle famille de bronchodilatateurs fait son apparition et voici l’un d’eux testé sur 400 patients pendant 4 semaines. C’est tout ? Oui 4 semaines. Article en accès libre pour lire comment est construit un article lié à l’industrie pharmaceutique.
Activité physique dans la BPCO, son déroulement, sa mise en place. Cette étude est intéressante car elle montre par exemple que l’intensité est relativement intense comme l’indiquent les recommandations. Par contre les patients sévères sont moins assidus et moins longtemps aux activités physiques. D’où la question comment faire adhérer ?
Asthme et obésité le couple fait parler de lui, toujours par les mêmes auteurs. Cette fois ci chez l’enfant.
Toujours chez l’enfant vous pourrez lire le compte rendu du groupe Pédiatrie et des communications lors du dernier congrès à Vienne.
Pour finir notre survol de ce numéro pléthorique les grenoblois publient un bel article sur une technique peu utilisée chez les patients BPCO : la mesure de la vitesse de l’onde de pouls. La ligne de recherche dans ce pôle INSERM est pour le moment l’innovation technique.
Bonne lecture.
