Les effets bénéfiques de la réhabilitation pour les patients atteints de BPCO sont validés et bien connus. Cependant si le patient n’est pas assidu à la tâche les résultats seront moins importants. Cette assiduité va être décrite selon d’une part l’adhésion du patient au programme, son approbation des conditions imposées et d’autre part sa participation, son investissement mental et physique.
Cet aspect particulier a été étudié en Grande Bretagne.
La population étudiée était de 711 patients, âge moyen 69 (±9) ans, 58% hommes, 42% femmes, VEMS 42 (±15)%pred.
Les facteurs limitants à la participation étaient des problèmes de transport, l’incapacité à pratiquer l’exercice physique proposé, la sensation que la maladie était pas assez grave ou trop grave pour justifier et pratiquer l’exercice.
Les facteurs limitants à la compliance étaient en premier lieu les exacerbations de la maladie qui d’ailleurs se produisaient de préférence chez les patients les plus anxieux.
La sévérité de la maladie est donc une cause importante de non adhésion au programme de réhabilitation. Cette interruption est visible jusque dans les résultats plus faibles relevés aux tests fonctionnels. De la même manière les évolutions du traitement comme le passage à l’oxygénothérapie est un facteur prédictif d’un investissement personnel en baisse.
D’autres études avec celle-ci ont confirmé le rôle délétère du tabagisme proportionnel à la démobilisation : plus le patient fume, moins il adhère à la réhabilitation.
Enfin l’entourage social est très important, une assistance coordonnée influence fortement la participation.
Malgré les preuves partielles de cette étude liée au fait que les causes identifiées sont celles déclarées par les patients, nous retiendrons les trois facteurs suivants pour optimiser la réhabilitation : traitement médical idoine, arrêt du tabac et suivi social sous forme de parrainage.
Cet aspect particulier a été étudié en Grande Bretagne.
La population étudiée était de 711 patients, âge moyen 69 (±9) ans, 58% hommes, 42% femmes, VEMS 42 (±15)%pred.
Les facteurs limitants à la participation étaient des problèmes de transport, l’incapacité à pratiquer l’exercice physique proposé, la sensation que la maladie était pas assez grave ou trop grave pour justifier et pratiquer l’exercice.
Les facteurs limitants à la compliance étaient en premier lieu les exacerbations de la maladie qui d’ailleurs se produisaient de préférence chez les patients les plus anxieux.
La sévérité de la maladie est donc une cause importante de non adhésion au programme de réhabilitation. Cette interruption est visible jusque dans les résultats plus faibles relevés aux tests fonctionnels. De la même manière les évolutions du traitement comme le passage à l’oxygénothérapie est un facteur prédictif d’un investissement personnel en baisse.
D’autres études avec celle-ci ont confirmé le rôle délétère du tabagisme proportionnel à la démobilisation : plus le patient fume, moins il adhère à la réhabilitation.
Enfin l’entourage social est très important, une assistance coordonnée influence fortement la participation.
Malgré les preuves partielles de cette étude liée au fait que les causes identifiées sont celles déclarées par les patients, nous retiendrons les trois facteurs suivants pour optimiser la réhabilitation : traitement médical idoine, arrêt du tabac et suivi social sous forme de parrainage.
Barriers to pulmonary rehabilitation: characteristics that predict patient attendance and adherence.
Respir Med. 2013 Mar;107(3):401-7
Hayton C, Clark A, Olive S, Browne P, Galey P, Knights E, Staunton L, Jones A, Coombes E, Wilson AM.