Certains traitements se sont intéressés à cette réorganisation corticale en tentant de la modifier ou « reprogrammer » et d’agir ainsi sur la douleur.
C’est le cas du GMI (Graded Motor Imagery)) ou Imagerie Motrice Progressive pour les allergiques.
Il comprend grosso modo 3 composantes, utilisées de façon progressive:
–la reconnaissance droite/gauche d’un membre
-des mouvements imaginés
-de la thérapie miroir
Son utilisation et sa posologie font l’objet d’un livre.
Une revue systématique parue au mois de janvier 2013 dans « The Journal Of Pain » vient s’ajouter à cela. Le GMI en lui même et ses composants de façon isolés ont été analysés.
6 essais contrôlés randomisés ont été retenus avec cependant une qualité méthodologique plutôt basse.
Les résultats suggèrent que l’utilisation du GMI et de la thérapie miroir seule sont efficaces. Des études de meilleures qualités sont nécessaires.
De plus, le GMI ne s’est intéressé pour l’instant qu’à une certaine population de douloureux chroniques (syndrome douloureux régional complexe particulièrement) et son utilisation en cabinet de ville reste à trouver sa place.
Pour lire l’article complet en accès libre, c’est par ici.
Référence
K. Jane Bowering, Neil E. O’Connell, Abby Tabor, Mark J. Catley, Hayley B. Leake, G. Lorimer Moseley, Tasha R. Stanton. The Effects of Graded Motor Imagery and Its Components on Chronic Pain: A Systematic Review and Meta-Analysis. The Journal of Pain, Vol 14, No 1 (January), 2013: pp 3-13