Les récents débats autour de questions clés concernant notre profession ont montré le peu de place accordée à la réflexion au profit de la réaction à chaud avec une préférence pour l’opinion.
Ce phénomène n’est pas propre à la kinésithérapie mais provient d’une généralisation de l’immédiateté : il faut réagir vite, avec une séquence d’idées la plus courte possible.
L’information est brève, les analyses absentes ou rares.
La conséquence directe est l’appauvrissement du raisonnement ; la conséquence secondaire est la faiblesse argumentaire lorsque par exemple nous côtoyons d’autres groupes : nos propres collègues français ou étrangers, des médecins, des financeurs.
Le dialogue alors tourne court.
En 2009 il est donc temps d’élargir les idées, de s’ouvrir à la pratique du raisonnement, de croiser les informations.
Parce que la profession change.
Parce que le futur se prépare maintenant.
Pour s’émanciper de la croyance.
Pour ne pas rater le train du changement.
Tournés vers notre métier certes, mais ouvert sur la PERIPHERIE.
(Entendons-nous, l’amorce sera la note que vous lirez sur le blog actu kiné. Mais le véritable contenu sera dans vos commentaires. Alors écrivez, réfléchissons, avançons.)