Un sujet d’actualité, constaté sur le terrain par un certain nombre de thérapeutes, mais avec peu ou pas de données sur le sujet.
Heureusement, une équipe néerlandaise composée d’Ingrid Van de Port, Vera Schepers, Hester van der Welf et Gert Kwakkel a réalisé un essai clinique pour évaluer cela.

Contexte : L’inactivité physique après AVC a un impact négatif sur l’état de santé général.

Objectifs : Evaluer le niveau d’activité physique de patients AVC en phase chronique et les déterminants de cette activité physique après l’achèvement d’un programme de soins en hôpital de jour.

Méthodes : Patients AVC de plus de 18 ans, capables de marcher 10 m indépendamment ont été inclus. Ils ont du remplir un questionnaire : le Physical Activity Scale for Individuals with Physical Disabilities (PASIPD). C’est un auto-questionnaire qui évalue l’activité physique sur les 7 derniers jours au travers de 3 domaines : récréatives, ménagères, professionnelles.
L’activité physique totale est exprimée en MET h par jour et calculée en faisant la somme des heures d’activité physique x équivalent métabolique associé à l’intensité de l’activité de chaque item. Le score maximal de la version néerlandaise (12 items) est de 182,3 MET h / jour. Les facteurs prédictifs de l’activité physique ont été déterminés à l’issu d’un programme de rééducation en hôpital de jour de 12 semaines.

Résultats : Les données de 116 patients (73 %) étaient utilisables pour la présentation du congrès. L’âge moyen des patients était de 58,7 ans, 69 % étaient des hommes. Le délai moyen post-AVC était de 2,2 ans.
Le score médian PASIPD était de 17,1 (12,4) MET h / jour. Le niveau d’éducation, la présence d’une négligence et la fatigue étaient significativement corrélés au PASIPD.

Conclusion des auteurs : Le niveau d’activité physique des patients AVC en phase chronique est faible mais comparable aux autres populations souffrant de maladies chroniques.

Pour en savoir plus sur la PASIPD