Les conditions étudiées étaient les suivantes :
Expérience 1 : brossages synchrone VS brossages asynchrones des queues
Expérience 2 : brossages synchrones à vue VS brossages synchrones avec la queue factice masquée par un champ opaque
Expérience 3 : deux queues factices étaient utilisées (une à gauche et l’autre à droite) + brossages synchrones d’une des queues factices et de la queue réelle : réaction de la souris à l’arrachement de la queue factice brossée VS non brossée
Les résultats montrent des similitudes avec l’IMF réalisé chez l’humain (réactions majorées en brossages synchrones, importance du canal visuel, notion de congruence spatiale du membre factice impactant l’illusion).
Il y a donc deux bonnes nouvelles :
1/les chercheurs étudiant les bases neuronales des processus multi-sensoriels de la représentation corporelle vont pouvoir s’en donner à cœur joie avec nos petits rongeurs !
2/les souris ayant vendu leur queue au diable pourront désormais bénéficier d’une forme de soutien psychologique en lézardant en laboratoire
Référence