Il faut savoir que pas mal de monde publie sur ce sujet et cherche à mieux déterminer des profils de patients pour adapter des prises en charge plus effectives.
Alors un petit quizz, quels sont les facteurs présents à rechercher chez le lombalgique pour l’orienter pour une des 4 prises en charge citées ci-dessus ? Ces facteurs existent et font l’objet de références.
Enfin, est-ce que le fait d’orienter le lombalgique en fonction de ces facteurs vers une prise en charge spécifique est plus économique que de laisser les lombalgiques suivre la prise en charge actuelle sans tenir compte de ces sous-classifications ?
John Christopher McGee (de l’Université de Pittsburgh et non du NCIS ! ) a écrit sa thèse sur ce sujet et a mené les études pour répondre à cette dernière question.
Après ça, il n’y a plus qu’à :
– convaincre les enseignants en IFMK de suivre (cela veut dire aller au congrès même si ils sont loin de leur domicile, et faire des journal club ou autre temps d’échanges entre IFMK);
– inciter les étudiants à apprendre des données récentes (et de regarder la kinésithérapie comme une profession qui a une expertise clinique pour comprendre comment le patient fonctionne et arrêter de dire "le massage c’est génial" ou faire les "soirées massage");
– pousser les médecins à comprendre et à s’adapter (c’est à dire communiquer sur les publications qu’ils ne lisent pas pour montrer qu’il y a un corpus de connaissance propre à la kinésithérapie et que ce n’est pas parce que l’on ne connaît pas ses publications qu’elles n’existent pas);
– solliciter la sécurité sociale pour l’amener à réfléchir aux solutions économiques qui sont efficientes.
Ou peut être que l’on continue comme au XXème siècle avec ses principes et ses opinions qui "marchent".