L’idée devait être fort intéressante car elle a été publiée dans un journal avec un impact factor de 5,139. L’opinion de Michel Serres qui dit que la science serait stérile si elle n’était pas fertilisée par la littérature et la poésie s’avère ici. Cet article est bien dans l’esprit de actukiné où le questionnement est une valeur essentielle, non pour proner le changement pour le changement, mais pour explorer de nouvelles pistes, pour développer la curiosité, pour penser autrement. Voici le titre de l’article "(–)-Epicatechin améloire la resistance à la fatigue et augmente les capacités oxydatives des muscles de la souris". Il est publié dans The journal of physiology publie en accès libre dans son numéro de septembre 2011 Les auteurs ont eu l’idée (?) de faire courir des souris (n=25) sur un tapis roulant, un groupe recevant une nourriture habituelle, les autres recevant de "(–)-Epicatechin" qui se trouve dans le chocolat noir. Etonnant, non ! En fait il y avait 4 groupes. La description du protocole fort détaillé et complexe à souhait, montre le travail de romains que représente ce type d’étude. Même si ces chercheurs sont dignes d’éloges et de reconnaissance, devant ces découvertes déboussolantes, plane toujours au dessus de la tête des non initiés et des Saints Thomas le spectre de l’homme de Piltdown. Il parait étonnant que l’industrie du chocolat n’ait pas encore diligentée une étude sur ce thème ! Pour terminer une citation qui ramène au titre Levi-Strauss "le savant n’est pas l’homme qui fournit les vraies réponses, c’est celui qui pose les vraies questions"