Une revue Cochrane de 2003 (en accès libre pour les membre de la SFP) avait conclu qu’il existe des preuves d’efficacité des exercices thérapeutiques pour le syndrome patellaire, mais elles sont limitées.
Etudier la relation dos-effet des exercices thérapeutiques semble donc intéressant pour optimiser leur utilisation.
Il s’agit d’un essai randomisé contrôlé multi-centrique.
42 patients avec syndrome femoro-patellaire ont été aléatoirement répartis dans un groupe expérimental et un groupe contrôle.
Le groupe expérimental a effectué des exercices thérapeutiques à "haute dose" et "hautes répétitions" alors que le groupe contrôle était à "faible dose" et "faibles répétitions" (en terme de nombres d’exercices, de séries, de répétitions, et de temps consacré aux exercices globaux).
Les mesures de suivi étaient le niveau de douleur (EVA) et la fonction avec le Functional Index Questionnaire (FIQ).
Comme pour le conflit sous-acromial, les auteurs ont trouvé des différences importantes et statistiquement significatives en faveur du groupe expérimental à 12 mois.
Pour le syndrome femoro-patellaire, il serait donc recommandé d’effectuer des exercices de manière intensive.
Référence
Berit Østerås, Håvard Østerås, Tom Arild Torstensen, Ottar Vasseljen. Dose–response effects of medical exercise therapy in patients with patellofemoral pain syndrome: a randomised controlled clinical trial. Physiotherapy 99 (2013) 126–131
