Le critère de jugement principal était le Short Form-36 Health Survey à 2 ans (évalué à l’aveugle).
Tous les participants étaient éligibles à la chirurgie et ont été répartis dans 2 groupes (n=87 pour la chirurgie, n=82 pour la physiothérapie). Le bon consentement du patient était requis pour diminuer le risque que le patient veuille changer de groupe.
Chaque patient a été évalué par le physiothérapeute de manière standardisé tel que décrit dans ce cas clinique.
Le programme de physiothérapie a duré 6 semaines (2 fois par semaine) et comprenait des exercices en flexion lombaire, des exercices généraux, des exercices de renforcement, des étirements des membres inférieurs et de l’éducation.
Au bout de 2 ans, l’analyse en intention de traiter n’a pas montré de différences entre les 2 groupes même avec le remplacement des données manquantes du aux perdus de vue.
Plus de la moitié des personnes assignés à la physiothérapie (n=57), ont basculé vers la chirurgie contre 2 qui sont allés de la chirurgie vers la physiothérapie avant l’intervention.
("Among the 44 participants who crossed over from PT to surgery, 24 (55%) achieved a successful outcome. Among the 29 participants in the PT group who did not cross over, 15 (52%) had a successful outcome.")
Les participants ayant passé de la physiothérapie à la chirurgie avaient un niveau de douleur plus élevé et un faible niveau d’instruction.
L’observance aux séances de physiothérapie n’a pas été complètement respectée par les participants ("The average number of PT sessions attended was 8.4 (SD, 4.6). Fifty-four patients (66%) attended at least 50% of the prescribed 12 sessions. Thirteen patients (16%) did not attend at least 1 session, and 77% of them (n = 10) had surgery.")
Les complications étaient plus fréquentes chez les personnes ayant subies une chirurgie (n=33) en comparaison au groupe physiothérapie (n=9)
Référence
Delitto A, Piva SR, Moore CG, Fritz JM, Wisniewski SR, Josbeno DA, et al. Surgery Versus Nonsurgical Treatment of Lumbar Spinal Stenosis: A Randomized Trial. Ann Intern Med. 2015;162:465-473.
