La Fin du Monde et autres balivernes (13). Naissance de la pseudo kinésithérapie.
Une revue médicale bien connue souligne qu’il existe des médicaments qui ont un réel effet bénéfique et d’autres inutiles (ou dangereux). Pour la kinésithérapie le raisonnement est le même : d’un côté une technologie développée et renouvelée par la recherche clinique, de l’autre une bouillabaisse pas dangereuse mais illisible. Un fourre tout où au final personne ne se retrouve : ni le thérapeute , ni le patient , ni les autorités sanitaires ou tout autre public comme les médecins, les organismes payeurs.
 
La notion principale ici et maintenant c’est « que donnons nous à voir » ?
C’est la question de notre image, celle qui ensuite est véhiculée dans les medias, à travers l’opinion publique.
 
La kinésithérapie plurielle peut réjouir jusqu’au jour où quelque candide vient s’intéresser à nos pratiques. Il voit alors les kinés en action, pas un ne fait la même chose, nous l’avons vu ; ou bien il cherche sur des banques de données, Medline ou la Cochrane. Arrive alors la catastrophe comme ces temps ci avec la bronchiolite.
 
Le reste du monde se tourne vers une pratique basée sur des preuves. Comment en 2012 peut on soigner par conviction, parce que c’est cool, parce que je thrust T1 à tout le monde, parce que c’est la technique que j’ai inventé, parce que…..?

C’est une affaire individuelle pour une visibilité collective.