Exercice physique à la suite d
Une notion récente et citée dans le texte proposé consiste à considérer désormais le cancer comme une maladie chronique. Les traitements conduisent à davantage de survie. Vous remarquerez l’emploi du terme de « survivors » pour designer les personnes atteintes de cancer et qui ne décèdent pas. Les anglais ne s’embarrassent pas d’euphémismes.
La question posée aujourd’hui est de savoir quel est le niveau d’activité physique, la marche, qui semble être le plus adaptée pour cette population ;
La réponse est donnée à l’issue d’une revue systématique.
Avant d’aller à la conclusion prenez le temps de lire la méthode de travail.
Regardez les critères retenus, la méthode de lecture, l’extraction des données et leur traitement.
Les limites de cette revue systématique méritent de l’attention. Les faibles effectifs (classique), la faible durée d’étude (faute de moyens ?), la restriction au cancer du sein réduisent la portée des résultats. Un biais de langage est aussi relevé : seules les études en langue anglaise ont été retenues.
Si l’auteur omet de pondérer ses résultats par rapport à sa méthode de travail, son design et ses biais (identifiés ou pas) c’est à vous lecteur qu’il revient de faire ce travail et de ne pas prendre pour argent comptant les résultats de quelques nature que ce soit.

Fixer un objectif telle est la conclusion, par exemple un nombre de pas quotidien.
Une conclusion qui nous renvoie vers l’éducation thérapeutique.

Physical activity interventions to improve daily walking activity in cancer survivors.
Knols et al. BMC Cancer 2010, 10:406

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