La fatigue des muscles respiratoires contribuerait à la limitation à l’exercice.et à l’insuffisance respiratoire.
Identifier la fatigue des muscles inspiratoires (FMI) nécessite une approche rigoureuse, cependant il n’existe pas de consensus d’évaluation de la fatigabilité des muscles inspiratoires.
Une analyse systématique a été effectuée afin d’identifier, d’évaluer et de résumer la littérature relative à la fatigue des muscles inspiratoires chez des individus sains.
L’objectif était d’identifier les facteurs qui sont liés systématiquement à la FMI, ainsi que de proposer des méthodes d’évaluation.
Méthode :
Revue systématique dans MEDLINE et EMBASE
Inclusion des études avec une description quantitative de l’évaluation.
Résultat :
77 études ont été incluses.
La fatigue des muscles inspiratoires a été produite par différents moyens (résistance inspiratoire, exercice global, hyperpnée normocapnique) seuls ou combinés, en condition hypoxiques ou hypercapniques.
L’évaluation de la fatigue des muscles inspiratoires a été réalisée dans la plupart des études (64%) par la stimulation du nerf phrénique, 44% ont utilisé une manœuvre inspiratoire volontaire maximale, une minorité (2%) a utilisé l’électromyographie.
Discussion :
L’hétérogénéité des études publiées empêche une analyse quantitative.
La résistance des muscles inspiratoires à 60-80 % de la force maximimum et le vélo à 85% du maximum ont été le plus régulièrement trouvé pour produire de la FMI.
Les conditions hypoxiques, hypercapniques ou d’exercice global combiné la resistance des muscles inspiratoires exacerbent la FMI.
Conclusion des auteurs :
Les méthodes de mesure de la fatigue des muscles inspiratoires, leurs sensibilités et leurs significations fonctionnelles dépendent de la question de recherche posée.
Identifier la fatigue des muscles inspiratoires (FMI) nécessite une approche rigoureuse, cependant il n’existe pas de consensus d’évaluation de la fatigabilité des muscles inspiratoires.
Une analyse systématique a été effectuée afin d’identifier, d’évaluer et de résumer la littérature relative à la fatigue des muscles inspiratoires chez des individus sains.
L’objectif était d’identifier les facteurs qui sont liés systématiquement à la FMI, ainsi que de proposer des méthodes d’évaluation.
Méthode :
Revue systématique dans MEDLINE et EMBASE
Inclusion des études avec une description quantitative de l’évaluation.
Résultat :
77 études ont été incluses.
La fatigue des muscles inspiratoires a été produite par différents moyens (résistance inspiratoire, exercice global, hyperpnée normocapnique) seuls ou combinés, en condition hypoxiques ou hypercapniques.
L’évaluation de la fatigue des muscles inspiratoires a été réalisée dans la plupart des études (64%) par la stimulation du nerf phrénique, 44% ont utilisé une manœuvre inspiratoire volontaire maximale, une minorité (2%) a utilisé l’électromyographie.
Discussion :
L’hétérogénéité des études publiées empêche une analyse quantitative.
La résistance des muscles inspiratoires à 60-80 % de la force maximimum et le vélo à 85% du maximum ont été le plus régulièrement trouvé pour produire de la FMI.
Les conditions hypoxiques, hypercapniques ou d’exercice global combiné la resistance des muscles inspiratoires exacerbent la FMI.
Conclusion des auteurs :
Les méthodes de mesure de la fatigue des muscles inspiratoires, leurs sensibilités et leurs significations fonctionnelles dépendent de la question de recherche posée.
The assessment of inspiratory muscle fatigue in healthy individuals: A systematic review.
Janssens L, Brumagne S, McConnell AK, Raymaekers J, Goossens N, Gayan-Ramirez G, Hermans G, Troosters T.
Respir Med. 2012 Dec