Conception et méthode:
Une enquête électronique transversale a été conçue. Les participants admissibles étaient des physiothérapeutes formés au Royaume-Uni prenant en charge des patients atteints de douleur thoracique, recrutés pour une période allant jusqu’à 9 semaines.
L’analyse des données comprenait des analyses descriptives (questions fermées) et des analyses thématiques (questions ouvertes).
Résultats :
485 répondants ont permis d’atteindre la taille d’échantillon requise.
Dans la partie Bilan :
Quasiment la totalité des praticiens utilise toujours une évaluation de la mobilité active et une palpation, et 40% en plus une mesure de la mobilité passive.
Les tests musculaires des membres supérieurs sont occasionnels dans 90% des cas et systématique dans seulement moins de 10%
Les mesures fonctionnelles sont systématiques dans 70% des cas, les évaluations posturales dans 90%.
Les mesures musculaire du rachis sont majoritairement occasionnels ainsi que des tests spéciaux.
On peut ainsi résumer la situation :
Quasi Systématiquement : amplitude active, évaluation posturale, mesures fonctionnelles, palpation
Occasionnellement : tests musculaires, mobilité passive, tests spécifiques
Du point de vue des traitements :
Majoritairement (autour de 80%) : exercices d’étirements, exercices de contrôle postural, renforcement musculaire, mobilisation passive, massage tissulaire.
Moins fréquents : manipulation (60%), acupuncture (45%) les exercices proprioceptifs (40 %), taping (50 %), électrothérapie (4%).
Comparés aux traitements des cervicales et des lombaires, la répartition n’est pas très différente, les grandes lignes sont à peu près identiques.
Commentaires AK : c’est le chiffre de 45 % d’acupuncture qui reste étonnant, s’agit il de dry needling ou de véritable raisonnement basée sur la médecine chinoise ? ce n’est pas précisé.