111 individus ont participé à l’étude. Le critère de jugement principal était la douleur au réveil (lors du premier pas) (0-10) ; les critères secondaires étaient la douleur au repos, la douleur à l’activité, le Lower Extremity Functional Scale (LEFS), le Foot Functional Index (FFI), la consommation médicamenteuse et le GROC (Global Rating of Change). Les suivis avaient lieu à 1 sem, 4sem et 3 mois. Les traitements s’étalaient sur 1 mois et comportaient jusqu’à 8 séances. Le DNSE consistait en un protocole de stimulation de 20min en 8 points standardisés là encore complété avec 4 points supplémentaires en fonction de la symptomatologie du patient.
Côté résultats, comme dans l’étude précédente sur la gonalgie, il existait peu d‘effets indésirables et un net avantage (tailles d’effet modérées à élevées à 3 mois) en faveur du groupe employant le DNSE pour la quasi-totalité des critères de jugement à 1 mois et 3 mois.
Voici donc deux études avec des arguments en faveur de l’emploi du dry needling avec stimulation électrique périostée. Elles sont plutôt bien conçues avec pré-enregistrement, calcul de puissance, dissimulation de la répartition dans les groupes, prise en charge multicentrique, etc. Leur défaut est sans doute d’employer un design asymétrique où on ajoute une technique (plus de temps de traitement avec une technique « spectaculaire ») à un protocole sans vérifier rétrospectivement les attentes des sujets. Enfin et comme le soulignent les auteurs, le suivi à 3 mois pourrait être limité et appelle à de nouveaux travaux.
Références
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