ou comment faire travailler les patients même le dos tourné
5 études ont répondu aux critères de sélection (2 de basse qualité et 3 de haute qualité).
Les interventions étudiées étaient l’usage de: documents appuyant le traitement, d’instructions écrites et illustrés pour les exercices, de vidéos personnalisées pour les exercices, de thérapie cognitivo-compormentale, de programme de motivation, et de conseils.
Il en ressort que la mise en place d’une thérapie cognitivo-comportementale permet d’améliorer l’assiduité du patient à être présent aux rendez-vous (preuves modérées).
Il y a des preuves solides que toutes les interventions étudiées ne permettent pas d’améliorer l’adhésion du patient à long terme, et des preuves conflictuelles en ce qui concerne le court terme.
Les auteurs mettent en avant que la mesure de l’adhésion du patient (questionnaires et/ou journal quotidien complété par le patient) ne peut être fiable et réduit la valeur des données récupérées.
De plus ils émettent des critiques en ce qui concerne l’expérience et l’entraînement des thérapeutes délivrant les interventions cogntivo-comportementales (ainsi que sur la manière dont elle sont délivrées).
En pratique, il n’est pas recommandé d’utiliser une approche isolé, mais une intervention plus complexe s’intéressant aux attitudes, croyances et comportements du patient vis à vis de l’activité physique.
Résumé disponible en ligne: http://www.manualtherapyjournal.com/article/S1356-689X(10)00087-1/abstract
Une autre revue de littérature sur l’adhésion au traitement (disponible en ligne)
Articles complémentaires sur la thérapie cognitivo-comportementale:
http://www.jospt.org/issues/articleID.2467,type.2/article_detail.asp
http://www.pec-journal.com/article/PIIS0738399105003617/fulltext
Article soumis le 17/12/2010. Accepté le 27/12/2010
