Deux auteurs ont farfouillé dans 6 bases de données jusqu’en mars 2016 à la recherche d’études parlant de sensibilisation centrale due à une CPM altérée, de prédicteurs et de douleurs musculo-squelettiques en rapport à une CPM modifiée. Bref, une recherche délicate du côté des termes retenus tout comme du côté du type d’études inclues et parce qu’il n’existe pas de gold standard pour mesurer des altérations de CPM. Les auteurs ont par exemple retenu le QST (testing sensoriel quantitatif) ou encore le CSI (Central Sensitization Inventory) comme reflet clinique de ces modifications. Parmi les critères d’inclusion, il fallait des études avec des mesures en pré-morbidité ou en stade aigu puis un suivi à au moins 3 mois. Après tout ça, il est resté seulement 9 études avec de faible risque de biais.
Dans la catégorie "Facteurs prédictifs d’altération de la CPM dans les troubles musculo-squelettiques, avec un niveau de preuve moyen et en effectuant les mesures en pré-morbidité ou stade aigu", les nominés sont…enfin les nommés sont :
– Une sensibilité sensorielle élevée (mesurée notamment par QST ou tests génétiques)
– Des facteurs psychologiques comme une tendance à la somatisation (définie comme une mesure de détresse et d’anxiété se manifestant par des symptomes physiques) ou/et une faible attente de guérison (mesurés par le Somatisation Checklist, l’Illness Attitudes questionnaire ou encore l’Expectation of Recovery questionnaire)
Bon, comme disent les auteurs, ces résultats sont à prendre avec des pincettes car une définition consensuelle de la CPM et des moyens de l’évaluer restent à définir avec précision. J’avais encore un truc hyper-important à vous dire sur cet article mais je suis bloqué à 5800 caractères*…
* Cette note a été réalisée avec les moyens du bord…
Référence
