Cette détection peut avoir lieu au cours du parcours de soin du patient, mais c’est plus souvent le cas en première intention. Les phytothérapeutes des pays ayant accès direct au patient sont familiarisés avec ce "dépistage".
Henschke et al. ont évalué la "capacité diagnostic" de 25 questions drapeaux rouges communément utilisées en pratique clinique ainsi que la prévalence de pathologies graves chez 1172 patients se présentant en première intention pour lombalgie aiguë. Le suivi s’est fait jusqu’à 12 mois.
Sur les 1172 patients, 11 cas de pathologies graves (5 détectés à la première consultation) ont été seulement dénombré. Néanmoins, 80% des patients avait au moins un drapeau rouge. Les auteurs mettent en avant la présence de drapeaux rouges ayant un haut taux de faux positifs, ce qui ne permet pas de les utiliser seuls (6 cas faux positifs dans l’étude).
C’est la combinaison de plusieurs drapeaux rouges qui concourent vers la présence d’une pathologie grave. Dans l’étude, la présence de fracture est modérément corrélée à un âge supérieur à 70 ans, au sexe féminin, l’utilisation prolongée de corticoides et un traumatisme important.
L’âge moyen de 44ans (ES 15,4ans) des participants peut expliquer qu’aucun cas de cancer n’est été détecté (et donc aucune corrélation avec les drapeaux rouges).
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Henschke N et al. Prevalence of and Screening for Serious Spinal Pathology in Patients Presenting to Primar y Care Settings With Acute Low Back Pain. Atrhritis & Rhumatism 2009;60(10):3072-80
Article reçu le 10/12/2010. Accepté le 14/12/2010